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Le vignoble d’écueil

Mon vignoble
d’Écueil

Écueil est un vieux village. « Des traces d’habitat ont été retrouvées, remontant à l’ère Campinienne, 5 à 8000 ans avant Jésus-Christ. Au 17ème siècle, le village comptait 86 feux principalement des vignerons et laboureurs, ainsi que de nombreux artisans.” Ma famille y vivait en tant que propriétaire de vignes et de champs. “Autrefois le village était construit autour de l’église mais à la suite de la peste, il fut totalement brûlé et reconstruit en contrebas. » Ma famille s’est donc réinstallée en plein cœur du nouveau village, juste en face de la place principale avec sa fontaine et son jard. Ainsi, est née notre propriété viticole actuelle où vivent encore mes parents aujourd’hui. 

Le vignoble d’Écueil forme un bel amphithéâtre, à cinq kilomètres de Reims. En 2017, il comptait 144 hectares de vignes plantées dont 110 ha de Pinot Noir, 17 ha de Chardonnay et 17 ha de Pinot Meunier. Cette répartition est l’illustration de mon propre encépagement :

22%
Chardonnay

63%
Pinot noir

12%
Pinot meunier

3%
Pinot gris

Un terroir remarquable

Le terroir d’écueil

À travers les siècles, le vignoble familial s’est agrandi jusqu’à atteindre 9ha14, répartis sur 4 communes : majoritairement à Écueil et également à Chamery, Sermiers et Faverolles-et-Coemy, avec 33 parcelles. Mon terroir est composé selon les lieux-dits de sable, d’argile, de limons et de craie.

Effectivement, d’un point de vue géologique, le vignoble d’Écueil repose sur des formations déposées entre 75 et 30 millions d’années, avec de bas en haut, la craie du Campanien qui apparait sous sa forme limoneuse vers 110 mètres d’altitude (comme pour mes parcelles Blanches Vignes, Croix de Bas, Village, Belloy,…) ; les sables fins du Thanétien vers 133 mètres formant une bande discontinue du Nord au Sud, en passant par le village pour ensuite se présenter sous la route D26 (Garennes, Valliberts, …) ; des argiles marneuses avec des sables fossilifères de l’Yprésien inférieur de 150 à 170 mètres (Prés Mousseux, Chesnaie, Les Rosets…) ; des sables fins de l’Yprésien supérieur ; des calcaires sableux du Lutétien marin jusque 185 mètres ; des calcaires et des marnes du Lutétien supérieur jusqu’à 250 mètres ; des argiles vertes coiffées par une fine ligne boisée puis des calcaires argileux du Bartonien moyen jusqu’à 230 mètres ; des calcaires et marnes blanches du Bartonien supérieur jusque 240 mètres ; des limons ferrugineux et des argiles à éclat de meulières à silex en lisière des bois (Robillardes, Montagne,…). Les sols sont majoritairement bruns calcaires, caillouteux, ou plus argileux ou sableux.

Ma philosophie environnementale

MA CONVERSION EN AGRICULTURE BIOLOGIQUE

Héritière de la gestion du domaine familial depuis 25 ans, j’ai le poids de perpétuer le travail des vignes de 11 générations de vignerons.

En 2002, est né mon premier enfant, Louis. On dit toujours qu’un enfant change la vie ! Sa naissance a aussi changé ma philosophie pour l’exploitation viticole. En effet, à partir de 2003, j’ai introduit le travail du sol et l’enherbement naturel ou semé afin de limiter puis de supprimer les désherbants. Ce fût pionnier dans notre village d’Ecueil et même à l’époque peu répandu en Champagne. Trouver le matériel (interceps, tondeuses.) adapté à nos vignes étroites champenoises, affronter les critiques intergénérationnelles familiales d’un retour à l’époque de ma grand-mère alors que le progrès facilite le travail, subir une baisse de rendement, observer des herbes monter aussi haut que la vigne, subir des changements de personnel car le travail est plus compliqué, ajuster les travaux mécaniques selon les conditions climatiques extrêmes (trop humide, trop sec ,) travailler à partir de 2008, avec des chevaux de Trait comme les 9 générations de mes ancêtres qui ont précédé ma maman, Marie-Christine, supporter un surcoût de frais culturaux…

Pour transformer les méthodes culturales de notre exploitation après une génération de progrès (découverte de l’hydraulique, des produits phytosanitaires, des désherbants…) le chemin fût semé d’embûches, ce fût compliqué et stressant dans plusieurs domaines mais deux décennies se sont écoulées et j’ai réussi !

En Juillet 2017, mon quatrième et dernier enfant est né. Parallèlement à la naissance de Rose, mon exploitation a été certifiée VDC « Viticulture Durable en Champagne » et HVE « Haute Valeur Environnementale » . Ce fût un parcours administratif car les 125 critères techniques viticoles, eux, étaient validés sur le terrain depuis longtemps. Une belle récompense de dur labeur physique et psychologique pendant 20 ans !

Après avoir permis à chacune de mes 33 parcelles de devenir à nouveau « libres », après avoir fait mes propres expériences par rapport au sol et à la typicité de chaque parcelle, après avoir libéré les racines de la vigne, après avoir recréé de la biodiversité dans mes vignes, les raisins s’expriment ! Les raisins qui sont vinifiés pour devenir les Champagnes ELODIE D. sont plus concentrés en sucres naturels, plus expressifs du terroir parcellaire.  Les Champagnes sont typiques et uniques.

Pour aller plus loin dans ma démarche, en 2021, j’officialise mon mode de conduite viticole environnemental à travers une conversion en agriculture biologique sur toute mon exploitation. De nouveau, c’est plus un parcours administratif que technique pour moi ! Trois années d’audits et de contrôles ont validé mes pratiques, ainsi mes raisins deviendront BIO pour la vendange 2024 !

Au cours de l’année 2021, 8 agneaux sont nés dans mes vignes. Ainsi m’est née l’envie de constituer mon propre cheptel à partir d’agneaux. Ce dernier se compose d’un bélier, Jéroboam, et de 4 brebis : Bouteille, Flûte, Capsule et Bulle. Ils cohabitent très bien avec mes 16 poules qui, elles, en plus de l’écôpaturage, aèrent mes sols en grattant.

Mes méthodes culturales saines et mes vieilles vignes favorisent une meilleure expression du terroir dans mes raisins puis dans mes Champagnes. Ces deux facteurs permettent d’avoir des rendements à l’hectare modérés ce qui favorise la récolte de raisins avec une forte maturité et ainsi une belle concentration naturelle en sucre.

Depuis 2020, toujours par convictions personnelles et dans la lignée des méthodes culturales déjà en place, un cheptel de 40 brebis d’un agriculteur marnais travaille ponctuellement de novembre à mars dans mes vignes. Elles enrichissent mes sols, désherbent naturellement les routes de vignes et surtout entre les ceps où le travail mécanique est compliqué à la sortie de l’hiver. Ce cheptel vient régulièrement sur une partie de mon domaine, et avec autant de brebis, une parcelle est tondue par semaine. Dans d’autres parcelles, ce sont des engrais verts qui vont plutôt être favorisés avec par exemple un semis de trèfle, de moutarde, de colza, de féveroles…

Vidéo complète dans la galerie

Depuis 2020, toujours par convictions personnelles et dans la lignée des méthodes culturales déjà en place, un cheptel de 40 brebis d’un agriculteur marnais travaille ponctuellement de novembre à mars dans mes vignes. Elles enrichissent mes sols, désherbent naturellement les routes de vignes et surtout entre les ceps où le travail mécanique est compliqué à la sortie de l’hiver. Ce cheptel vient régulièrement sur mon domaine, et avec autant de brebis, une parcelle est tondue par semaine.

Au cours de l’année 2021, 8 agneaux sont nés dans mes vignes. Ainsi m’est née l’envie de constituer mon propre cheptel à partir d’agneaux. Ce dernier se compose d’un bélier, Jéroboam, et de 4 brebis : Bouteille, Flûte, Capsule et Bulle. Ils cohabitent très bien avec mes 16 poules qui, elles, en plus de l’écôpaturage, aèrent mes sols en grattant.

Mes méthodes culturales saines et mes vieilles vignes favorisent une meilleure expression du terroir dans mes raisins puis dans mes Champagnes. Ces deux facteurs permettent d’avoir des rendements à l’hectare modérés ce qui favorise la récolte de raisins avec une forte maturité et ainsi une belle concentration naturelle en sucre.

Quand les raisins deviennent jus

MES PRESSOIRS :
ENTRE TRADITION
ET MODERNISME

Le pressurage « parcelle par parcelle » se fait au sein de l’exploitation sur le pressoir traditionnel Coquard de 4 000 kilos permettant de conserver ainsi la typicité de chaque parcelle.

Le pressoir moderne pneumatique Diemme est destiné aux raisins du Négoce qui achète une part de la production de la maison.

En effet, les Champagnes ELODIE D. sont exclusivement produits à partir de mes raisins Premier Cru (excluant ainsi le village de Faverolles-et-Coemy) et à partir d’une sélection des meilleures parcelles du domaine, toutes localisées sur le terroir d’Écueil.

*Visite du vignoble d’Écueil sur rendez-vous

ÉDITION LIMITÉE DISPONIBLE SUR NOTRE SITE INTERNET
WWW.BULLES-BONHEUR.COM

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